• Tout doit disparaître!

    Non ce n’est pas l’époque des promos ni celle des soldes !
    Et pourtant il s’agit bien d’une fermeture définitive… où tout doit disparaitre !
    Dans ce monde prétendument infecté par le covid, je me sens oppressé par des mesures toujours plus liberticides. Mais où est ma liberté ? où est la vérité ? pas la liberté surveillée, pas la vérité changeante …
    Si je veux vraiment me rendre libre à qui je suis vraiment, si je veux rejoindre ma liberté profonde, celle qui était, qui est et qui sera toujours, celle qui est l’alpha et l’oméga de qui je suis vraiment, alors il faut que je fasse tout disparaitre ! Tout faire disparaitre pour revenir à l’instant présent. Cet instant présent est constitué de calme et de silence, là où je retrouverai qui je suis d’avant la création, pure félicité, amour infini. Là est ma vraie nature qui est en même temps la vraie nature de l’autre car l’autre n’est rien en tant que lui, pas plus que moi d’ailleurs. L’autre est moi et moi je suis lui. Nous ne faisons qu’un avec toute la création.
    Seul l’instant présent existe. Le passé est terminé. L’avenir n’est pas encore là !
    Et pourtant je suis sans arrêt à ruminer le passé et à concevoir l’avenir. Je ne suis vraiment pas libre !
    Le passé me tient par tous ses souvenirs agréables ou désagréables, par les mémoires ancestrales et filiales, par les cultures successives qui s’imposent à moi, par les apprentissages que j’ai reçus. Comment être dans le présent quand ces mémoires me reviennent sans cesse ? Ce passé me ligote et m’éloigne de l’instant présent.
    Le futur construit des projets, alimente des rêves, conçoit des scénarios, imagine le lendemain, élabore l’avenir. Toutes ces pensées, passées et futures, ne sont pas réelles car elles n’existent pas. Elles viennent pourtant m’enchainer dans l’illusion et perturber l’instant présent de mon existence.
    Tout doit disparaitre. Quand je dis tout, c’est tout ! Il faut faire le vide …
    Le vide de mes personnages qui jouent sur le théâtre de la vie. Sortir des rôles que je me suis donnés dans la famille, dans le travail, avec les autres en toutes circonstances. Ces rôles n’ont plus court dans l’instant présent. Ils ne sont plus nécessaires. Je les laisse filer. Je retire tous les costumes. Je me sépare de tous les scénarios que j’ai écrits. Je deviens le spectateur, l’observateur.
    Tout doit disparaitre …
    L’instant présent ne s’accomode pas non plus des pensées qui me traversent ou des sentiments et émotions qui me font vibrer : bien ou mal, bonheur ou tristesse, bien-être ou souffrance. Il s’agit de me placer au neutre des sentiments plutôt que de me faire balloter par cette dualité. Ces formes de dualité me dispersent, m’agitent et me font souffrir, ce qui n’est pas compatible avec la recherche de la source, dans le calme et le silence de l’instant présent.
    L’instant présent est intérieur. Il ne peut coexister avec une quelconque extériorisation, que ce soit une forme ou une autorité extérieure. Chaque autorité me tient dans sa prison. Tout ce à quoi je tiens, me ligote ! Ainsi je retrouve ma souveraineté par laquelle je peux dire qu’aucune autorité n’est ni au-dessus ni en-dessous de moi. Je suis l’autorité suprême.
    Alors concrètement comment faire ? faut-il se retrouver dans une grotte, dans un monastère, sur une île déserte ?
    Non, il n’est pas question de fuir la vie et toutes ses trépidences ; pas question de fuir cette vie illusoire, mensongère et infernale. Je suis ici pour voir tout ce mensonge exploser, pour assister à la débâcle des tromperies planétaires, pour admirer le spectacle final de la fin de la mascarade, la fin de l’illusion, la fin du mythe de la création, la fin de tous les récits, la fin de tous les mensonges perpétués depuis des millénaires, qu’ils soient politiques ou religieux, scientifiques ou culturels.


    Eh oui, comment faire ?


    ➢ Je laisse filer le passé et le futur pour me retrouver dans la profondeur du présent, dans le calme et la sérénité. Les évènements peuvent tourner en tempête, le chaos peut se déchainer, je suis dans un refuge, je suis chez moi.
    ➢ Ensuite j’accepte tout ce qui m’arrive, car refuser, contester, pétitionner, manifester continuent à nourrir le mensonge et à le perpétuer. J’accepte tout … mais je ne suis pas dupe !
    ➢ Enfin je reviens à l’intérieur de moi, au point zéro d’avant la création, le point zéro de qui je suis. C’est le seul point inaltérable, immuable, éternel, le point de la vérité absolue. Là se trouvent la paix définitive, la joie permanente, l’amour éternel, la solidarité universelle. C’est le point de convergence de tous les « je suis ». Voilà ce que je suis vraiment. Voilà ma réalité. Voilà ma liberté. Voilà la vérité.
    Donc il n’y a rien à faire que de rester dans le calme, au plus profond de nous, au-delà du coeur.
    Là nous étions, là nous sommes, là nous serons. Et comme le passé et le futur n’existent pas, alors c’est là que je suis.


    article par rédigé Thierry D. en Personocratia
    14/09/2020

     

    Illustration en chanson :

    Tout doit disparaître!

     

    Sculpture monumentale d'Emmanuel Kieffer

    L'Ariège berceau de la race Mérens , cheval rustique ,

    comme l'humain forgé dans son égo ou

    prêt à se transformer en Etre Divin Souverain ?


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  • Commentaires

    1
    Vendredi 25 Septembre 2020 à 07:31

    Très inspirée belle amie !

    Oui sortir des rôles et des personnages... Les regarder, avec amusement et sérénité, tenter de ne pas se rigidifier devant leur "prégnance" et se détâcher peu à peu de tout ce qui n'a au fond aucune importance.

    Tout faire disparaïtre... Un travail réellement à plein temps

     

    S'alléger, encore et toujours, cesser d'accepter de rester un "produit" à comencer par celui de mon propore mensonge, et descendre dans mon intérieur encore plus profond afin de regarder le spectacle du vieux monde s'achever, avec tous ces "rappels" qui lui sont régulièrement fait par peur de se confronter à 'INCONNU qui advient.

    Est-ce d'ailleurs bien de l'inconnu ? Ou davantage un "retour à la maison" quittée depuis si longtemps que l'adresse est perdue dans "la toile "?

    Grand chemin que d'abandonner le virtuel de ces fausses souffrances alors que LA seule SÉPARATION peut dignement et avec légitimité l'occuper totalement.

     

    Bien à toi

     

    Taïma

      • Mercredi 30 Septembre 2020 à 21:26

        Merci Taïma, l'article m'inspire en effet merci à Thierry D. pour sa collaboration !

        Anyvone

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